Dernier d’une série de cinq bouquins prêtés par la bibliothèque pour un motif qui reste secret pour encore un peu de temps, je viens d’achever ce livre qui me laisse une impression en demi-teinte.

Le résumé
Par une triste journée d’hiver le commissaire Soneri observe de son bureau la pluie qui s’abat sur Parme. Mais l’annonce d’un nouveau drame vient le tirer de ce spectacle déprimant.
Un mystérieux jeune homme s’est pendu dans un vieil hôtel abandonné. sur lui on ne retrouve ni papiers, ni argent, pourtant sa tenue est élégante et une valise de luxe repose à ses pieds.
Soneri lance l’enquête quand une deuxième affaire lui tombe dessus : un meurtre à l’arme blanche. La victime, Elmo Boselli, était un leader du mouvement su Soixante-huit parmesan, grand agitateur de foules et séducteur impénitent. En creusant dans la vie de Boselli, le commissaire remonte une piste ténue qui le mène des Apennins émiliens à la mer, dans les villages des Cinque Terre…
Ce que j’en dis…
C’est visiblement le huitième bouquin d’une série consacrée aux enquêtes du commissaire Soneri et il se trouve que je n’ai lu aucun des précédents livres de la série.
Toutefois, il est évident que ce huitième opus peut se lire indépendamment des autres (je viens précisément de le faire).
Malheureusement, je suis tout à fait passé à côté et je ne pense pas que ce soit en rapport avec ça.
En réalité, j’ai un avis étrangement mitigé sur cette lecture : je ne trouve rien de précis à lui reprocher et pourtant elle ne m’a pas procuré de réelle satisfaction.
Le personnage de ce flic soixante-huitard, amateur de gastronomie et de tranquillité a tout pour me plaire mais il m’a laissé indifférent. Pareillement, la résolution de l’enquête est réussie mais sans que cela me donne à jubiler comme le font parfois les dernières pages d’un livre policier.
Cela arrive parfois, je suis passé complètement à côté de l’histoire bien que, je le répète, elle avait tout pour me plaire. Bon, j’ai commencé à accrocher à la page 245, c’est un peu tard. Et ensuite, toutes les dix page environ, je levais un sourcil intéressé, puis le levai un tout petit peu plus haut en lisant le dénouement.
Au final je suis plutôt déçu. Non pas par le bouquin ni par son auteur mais par l’absence de lien entre nous. Un peu comme si j’avais passé une semaine (c’est beaucoup pour une livre de cette taille) avec des gens potentiellement intéressants mais qu’ils ne m’aient jamais adressé directement la parole.
Ce n’est peut-être effectivement qu’un début, mais ce fut un faux départ en ce qui me concerne, nous ne nous sommes pas rencontrés sur ce coup. Je souhaite vraiment qu’il puisse se passer quelque chose entre nous à l’occasion d’un prochain épisode du commissaire Soneri que je refuse de blâmer.
La traduction de l’italien est de Florence Rigollet.
A propos de l’auteur
Valerio Varesi est né à Turin en 1959 de parents parmesans. La série mettant en scène le commissaire Soneri, traduite en huit langues, est lauréate de nombreux prix, dont le Violeta Negra ou le Trophée 813 du polar étranger. En 2020, il a reçu le prix Targe Volponi pour l’ensemble de son oeuvre.
Ce n’est qu’un début, commissaire Soneri, de Valerio Varesi est édité chez Agullo.
Le livre broché de 347 pages est vendu 22,50 €.
Paru le 11 mai 2023.

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