L’écho des rêves 1 – La traque des rêveurs, de Caroline Léger

Parmi les courants littéraires en vogue vers lesquels une insatiable curiosité me pousse à dériver, il y a (bien que ce ne soit pas réellement nouveau) l’incontournable sous-genre Steampunk à l’esthétique irrésistible.

La couverture du premier volume de la tétralogie L’écho des rêves de Caroline Léger paru aux éditions L’Alchimiste, à savoir La traque des rêveurs a d’ailleurs les allures d’un véritable étendard.

Le résumé

Rayane fait partie des Rêveurs, un clan dont les membres ont le pouvoir d’épier les songes d’autrui.

Alors que son statut et son éducation la destinaient à une carrière prestigieuse, mais soumise à de nombreuses contraintes, elle décide de renier son héritage pour rejoindre une compagnie de cirque itinérante dont elle devient l’une des acrobates.

Huit ans plus tard, elle reçoit la visite inattendue de sa sœur Ester qui lui intime de rentrer au domaine familial pour les besoins d’une enquête. Un membre éminent des Mnésiques, un autre clan proche du pouvoir, et membre de l’élite du pays, est mort dans des conditions mystérieuses. Et tout semble indiquer l’implication d’un Rêveur.

Très rapidement tout dérape et sa famille est soupçonnée de complicité de meurtre …

Ce que j’en dis …

Avec La traque des rêveurs, Caroline Léger plante le décor d’une histoire bien campée dans le style Steampunk quand d’autres livres qui prétendent trouver leur place dans cette catégorie ne font qu’en effleurer le genre. Que le lecteur lambda ne voit pas là un jugement de valeur négatif, mais que l’amateur de Steampunk y voit un feu vert tout ce qu’il y a de plus vert !

L’action est présente du début à la fin de ce court roman d’un peu plus de deux cent pages (il n’est que la première partie, rappelons-le) mais cela n’empêche pas d’y découvrir des personnages intrigants et des lieux insolites.

Représentation d’un cirque, voyage en astronef, séjour dans les geôles, Rayane n’a pas le temps de se poser qu’une nouvelle péripétie l’attend et le lecteur avale les pages sans voir le temps passer.

Il y a des moments plutôt drôles, d’autres où la tension est palpable et c’est un premier tome très réussi dans la mesure où il en dit assez pour que le cadre et l’intrigue soient bien définis mais aussi assez peu pour que la lecture de ce premier volet laisse le lecteur attentif sur sa faim.

Les deux derniers mots, à suivre … hésitent dès lors entre l’injonction et l’invitation.

En ce qui me concerne j’ai été happé par le milieu du cirque, présent surtout au début et à la fin du livre, et sur cette magnifique couverture.

Une tétralogie dont le premier volet est donc tout à fait prometteur et qui s’adresse à un large public, jeune adulte mais pas seulement, une histoire clairement steampunk mais facilement accessible à qui ignore les codes du genre.

L’autrice

Caroline Léger a grandi à Biarritz dans les années 90. Elle a vécu en Angleterre, en Inde et s’est finalement installée en Australie en 2016. Sa soif de découverte s’accompagne d’une passion pour les mondes imaginaires : elle ne se lasse pas de plonger dans de nouvelles aventures qu’elles soient sous forme de livres, séries ou jeux vidéo. Elle passe la plupart de son temps devant un ordinateur ; quand elle n’écrit pas des lignes de code, elle aime créer des histoires imprégnées de ses voyages physiques ou fictifs.

Caroline Léger est lauréate du Concours Chantilly Awards 2019 et du Concours Murmures Littéraires 2021.

L’écho des rêves 1 – La traque des rêveurs, de Caroline Léger est édité par les éditions L’Alchimiste.
Le livre broché de 223 pages est vendu 19€.
Paru le 5 décembre 2023.

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