Stargate: Un nanard galactique?

Dernièrement, alors que nous étions installés dans le canapé pour le programme télé du soir, sans avoir encore décidé ce que nous allions regarder, je consultais le programme pour informer mes proches. C’est alors que mon attention fut attirée par une proposition en particulier. Un film de mon enfance au souvenir nébuleux. C’est, à ma grande surprise, ce dernier qui remporta les enchères sans négociations. Voici donc comment, après plus de 15 ans je me retrouvais là, devant Stargate.

Un petit résumé

« En 1928, des archéologues découvrent des vestiges égyptiens sur le site de Gizeh, révélant une dalle, sorte de machine en forme de cercle.

De nos jours, Daniel Jackson (James Spader),  chercheur rejeté par la communauté des autres égyptologues pour ses théories controversées sur la fonction des pyramides, est recruté par l’armée afin de travailler sur le projet tenu secret : la Stargate, porte ouvrant un passage vers une autre planète. Celui-ci parvient à trouver les coordonnées nécessaires pour l’ouvrir.

Le colonel O’Neil (Kurt Russell) est à la tête de l’équipe composée de scientifiques et de soldats américains, ils franchissent ensemble cette porte des étoiles pour découvrir un monde désertique dont la population est sous la coupe d’un tyran. »

Une succès story ?

Il y a près de 29 ans, la porte des étoiles ( Stargate dans la langue de Shakespeare) débarquait dans nos salles. A l’époque, ce dernier-né de Roland Emmerich – et Dean Devlin – sera reçu par une critique plutôt mitigée. Malgré cela, le public sera au rendez-vous et le métrage fût un succès commercial. Avec le temps, il sera même considéré comme un film de science-fiction culte. Comment expliquer ce succès?

Roland Emmerich, le réalisateur qu’on connait aujourd’hui pour ces grands succès tel que Godzilla, Indépendance Day, Le jour d’après ou encore 2012 ne s’est pas encore fait réellement un nom. Ces précédents longs métrages ne reçoivent que peu d’intérêt. S’il est donc bel et bien un nom en devenir, ce n’est à l’époque pas un tremplin suffisant pour conquérir le cœur du public.

Réunification de deux scénarios écrit par les metteurs en scène, le récit s’inspire et surfe sur de véritables « théories égyptologiques ». Ces dernières échafaudent toute sortes d’explications alternatives sur la véritable origine des pyramides de leur création par des extra-terrestres plus avancés technologiquement et de leur utilité à l’atterrissage d’un vaisseau spatial. Cela s’inspire aussi plus largement des idées selon lesquelles les anciennes civilisations humaines trouvent leur origine dans la visite d’extra-terrestres encore une fois, dont la théorie des anciens astronautes, ou de l’évhémérisme sont des fondements.

En piochant dans ce genre de matière première, Roland Emmerich commence à poser les fondations de ce qui fera le sel de ces prochaines productions, et s’attire l’intérêt d’un public fasciné par des récits mêlant habilement pseudo-science, scénario de fiction et spectaculaire.

Il ne faut tout de même pas s’y méprendre, Stargate : La Porte des Etoiles n’est pas véritablement un film qualifiable de chef d’œuvre. Le récit reste très classique, sans trop de  rebondissements. La mise en scène n’est pas particulièrement mémorable non plus. Il y a tout de même des qualités çà et là, ce qui rend le visionnage plutôt agréable.

Cela dit, c’est une œuvre fondatrice, sans exagérer !

Vers l’infini et au-delà !

Alors qu’ils travaillent sur Independence Day, Roland Emmerich et Dean Devlin vendent les droits de Stargate à la MGM. C’est alors que la porte des étoiles devient le point de départ d’une franchise à succès..

Stargate SG-1 voit donc le jour en 1997 sur les écrans de TV.  Si elle ne rencontre pas un succès formidable aux Etats-Unis, sa mère patrie, elle suscitera un grand enthousiasme en France et en Allemagne, où de nombreuses fan bases vont peu à peu se créer.

Mais pourquoi un tel succès ? Pourquoi cette série se démarque-t-elle des autres programmes de l’époque ? Envie de replonger dans la belle époque de la trilogie du samedi?

Poursuis l’aventure en visionnant la vidéo déjà dispo sur la chaîne Ce que j’en Dis Ciné & Séries

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