Après avoir écouté Et c’est ainsi que nous vivrons de Douglas Kennedy l’année dernière, je ne pensais pas forcément me tourner vers une publication plus ancienne pour approfondir ma connaissance de ce Grand-Écrivain-Américain.
Mais La symphonie du hasard était parmi les lectures communes de Rendez-vous page 17, le béta-club de lecture des bibliothèques de Mulhouse auquel j’ai le bonheur de participer.
Je l’ai donc lu.
Le résumé
Comme chaque semaine, Alice Burns, éditrice new-yorkaise, s’apprête à rendre visite à son jeune frère Adam. Jadis jeune loup de Wall Street en pleine ascension, ce dernier croupit désormais en prison.
Mais cette rencontre hebdomadaire va prendre un tour inattendu. Décidé à soulager sa conscience, Adam révèle un secret qui pourrait bien venir rompre les derniers liens qui unissent encore leur famille.
Et Alice de replonger dans l’histoire des siens, celle d’un clan à l’image de l’Amérique : volontaire, ambitieux, assoiffé de réussite, souvent attaqué, blessé parfois, en butte à ses propres démons, mais inlassablement en quête de rachat.
Ce que j’en dis…
C’est le deuxième livre que je lis dans cette sélection consacrée aux sagas familiales, après Le pays des autres de Leïla Slimani.
Cette fois-ci, j’avoue que je ne suis pas particulièrement tenté de lire la suite (deux autres livres).
Douglas Kennedy n’est certainement pas un mauvais écrivain – sinon ça se saurait – mais sa littérature est vraiment très américaine. Entendez pas là qu’elle manque singulièrement d’universalité.
Ce premier volet de La symphonie du hasard présente une famille américaine dans les années 60 – 70. L’histoire se déroule pour la plus grande partie dans le milieu universitaire et la politique tient une place importante dans le récit.
Ainsi donc, il ne m’a pas été tout à fait aisé de m’identifier à cette jeune américaine de 18 ans pour qui les rapports familiaux revêtent une grande complexité due au fait que ses parents, ses deux frères et elles sont tous très différents (et plus ou moins névrosés).
Je ne me suis pas reconnu. (Tant mieux !)
L’intrigue n’est par ailleurs pas particulièrement palpitante et arrivé à la fin du livre j’étais simplement content de pouvoir passer à autre chose.
Douglas Kennedy, ne m’a pas vraiment touché avec ce roman, ni plu ni déplu. C’est un livre que j’oublierai sans doute assez vite et une saga que je ne lirai donc probablement jamais en entier.
D’autres avis
La symphonie du hasard, de Douglas Kennedy est édité par Belfond.
Le livre broché de 362 pages coûte 22,90€.
Paru le 9 novembre 2017.
Également disponible en poche (Pocket, 8,60€).
Et gratuitement à la bibliothèque.
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