La résilience du lion, de Robert Françon

J’ai découvert Robert Françon il y a quelques mois à peine avec La rose de Tunis, une sorte de conte moderne en rapport avec le mal-être de deux personnes diamétralement opposées qui finissent par se rencontrer.

Une lecture qui ne m’avait ni déplu ni vraiment enthousiasmé. J’ai donc lu aussi La résilience du lion, publié un an plus tard, pour me faire une opinion plus précise sur cet auteur auto édité.

Le résumé

Stéphane Davos a décroché un premier job de gardien de nuit dans une entreprise de transports, à Moulins, où il rencontre Nathalie. Alors que la vie semblait toute tracée, des événements maudits vont freiner Stéphane et orienter son existence comme jamais il ne l’aurait imaginée.

Ce que j’en dis…

Ce second ouvrage de Robert Françon que je lis m’a paru plus écrit, plus riche aussi, bien que le livre en question ne puisse pas être qualifié de roman encore une fois. Il tient bien davantage du récit à mon humble avis.

Le résumé de la quatrième de couverture reproduit ci-dessus ne dresse en définitive que le résumé de l’introduction. Celui du site vendeur Amazon me semble survendre le livre et être même un peu hors sujet.

Ah la la ! Pas facile l’auto édition !

Pour autant, Robert Françon propose ici un livre agréable à lire, bien pensant et optimiste, qui donne à voir la vie sous un beau jour quand bien même peuvent surgir des épreuves.

Stéphane est un brave type qui se montre effectivement résilient et à qui la vie réserve des drames mais aussi de belles surprises. La vie, quoi.

De la bourgogne au Canada, il va faire de belles rencontres, se découvrir des talents et des idéaux, apprendre à vivre en somme.

La résilience du lion, comme ne l’indique que son titre, est à ranger d’un pas hésitant dans cette catégorie bien aimée du grand public des livres feel good. Pas vraiment ma tasse de thé, mais celui-là m’a plutôt plu.

J’y ai pensé souvent à Marie-Bernadette Dupuy qui a évidemment une plus grande renommée mais qui propose aussi des récits qui sont des parcours de vie avec des personnages courageux et bienveillants.

Robert Françon ressemble certainement à ses personnages et je lui souhaite de continuer à prendre du plaisir dans cette écriture qui me semble évoluer positivement en terme de qualité et de construction. Évidemment, l’autoédition suppose l’absence de direction d’un professionnel et ceci explique les faiblesses vénielles qui empêchent peut-être l’auteur d’avoir une plus grande visibilité dans ce monde où la compétition est devenue particulièrement rude.

Mais à l’instar de son personnage, Stéphane, Robert possède certainement la résilience du lion.

La résilience du lion, de Robert Françon est auto édité et disponible sur Amazon.
Le livre broché de 347 pages est vendu 19€.
La version numérique coûte 4,99€.
Paru le 10 juin 2020.

4 commentaires

  1. Hello Christophe, à propos de cette tendance du « feel good », qui nous vient d’outre-atlantique, je te recommande le dernier roman « Sensibilités », à vrai dire un pamphlet de Tania de Montaigne, que je pourrai te prêter…

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  2. Merci pour cette recommandation.

    Tu m’as rendu curieux sur ce coup…

    Mais j’ai encore un livre que tu m’as prêté dans ma PAL.

    N’aggravons pas mon cas.

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  3. La chose est évidente. 

    Dommage que le monde de l’édition soit tellement saturé. 

    C’est, me semble-t-il, un auteur besogneux et sincère qui pourrait plaire à un certain lectorat.

    Des fois je me rêve agent littéraire. ; )

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