La Machine à écouter le Monde – Tome 1, de Lionel Cruzille

Depuis un certain temps maintenant, je m’intéresse avec curiosité aux nombreuses nouvelles publications des Éditions L’Alchimiste (qui possèdent un très beau catalogue) et j’en ai déjà chroniquées quelques-unes en ces pages. (Ou sur ton écran si tu préfères).

Toutefois, comble de la situation, je n’avais encore jamais lu aucun livre de Lionel Cruzille, éditeur et auteur de ladite belle maison d’édition L’Alchimiste.

Le premier tome d’une série steampunk joliment nommée La Machine à écouter le Monde m’a donné envie de découvrir l’éditeur sous son chapeau d’auteur.

Il se trouve qu’il s’agit d’un haut-de-forme…

Le résumé

Génie quelque peu marginal, Théophile de Montmorant est le créateur d’une invention étrange, à laquelle personne ne croit ou presque : une machine à écouter le monde.
Pourtant, celle-ci, après des années de travail acharné, finit par fonctionner. La Grande Oreille, comme il l’appelle, tourne alors ses antennes vers le ciel et, tandis qu’elle lance ses pistons à toute allure et crache ses panaches de vapeur, se met à écouter… ce qu’elle n’aurait normalement jamais pu.
L’inventeur, bouleversé par ce qu’il a entendu, cherche à l’interpréter et démarre une quête qui l’amène à Paris puis en Amérique, auprès de son ami Nikola Tesla.
Il ne s’aperçoit pas qu’il est traqué et qu’il n’est pas le seul à s’intéresser à sa découverte. Alors que l’électricité a entamé la métamorphose du globe, que le moteur à explosion et le pétrole sont sur le point de bousculer toutes les industries, son invention pourrait bien tout faire basculer et changer la face du monde.

Ce que j’en dis…

Ce livre trainait dans ma PAL depuis le mois de juin. C’est tout à fait injuste mais ça s’explique.

Le fait est que je dispose d’une liseuse électronique qui, si elle me permet effectivement de recevoir des livres en service de presse dans ce format moins onéreux pour l’éditeur, ne me procure malheureusement pas le plaisir particulier que je ressens à lire une version imprimée.

Je fais partie de la team papier. Donc je privilégie instinctivement les livres matériels et il arrive que certains, immatériels, doivent attendre dans ma liseuse. Fin de l’explication.

Pour en revenir à La Machine à écouter le Monde (dont la version électronique est irréprochable) je l’ai lu rapidement et avec plaisir.

Au-delà de l’histoire steampunk qui en réalité ne fait qu’effleurer le genre, Lionel Cruzille amorce avec ce premier volet une série qui met en lumière la façon dont le monde scientifique et industriel est dirigé avant tout par des intérêts financiers.

Pas de complotisme acharné, loin de là, mais plutôt un second degré subtil et intelligent pour une proposition littéraire agréable, accessible et grand public dans laquelle les lecteurs de tous âges prendront du plaisir.

Nikola Tesla y tient une place très importante et, bien qu’il s’agisse d’une œuvre de fiction, je devine que Lionel Cruzille a largement puisé dans son autobiographie dont il est aussi l’éditeur pour disséminer ici et là des détails marqués par le sceau de l’exactitude.

Ce tome 1 met en appétit le lecteur pour la suite des aventures de Théophile de Montmorant.

Sa Machine à écouter le Monde fonctionne, elle reçoit des messages très précis. Mais d’où viennent-ils exactement ? D’un émetteur altruiste et visionnaire ? Du futur ? D’un autre monde ?

Il me tarde de lire le tome 2 pour avoir la réponse à ces interrogations.

En attendant je lirais volontiers l’ autobiographie de Nikola Tesla publié par L’Alchimiste.

Si je peux les lire en version imprimée ils ne traineront pas dans ma PAL, c’est promis !

La Machine à écouter le Monde – Tome 1, de Lionel Cruzille est publié par L’Alchimiste.
Le livre broché de 200 pages est vendu 17,50€.
La version électronique coûte 9,99€.
Paru le 23 mai 2022.

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