Dors et ne te réveille pas, de Matthias Ernst

Comme le précise l’en-tête, ce blog littéraire possède une certaine vocation exploratrice, alimenté par une insatiable envie de découvrir de nouveaux horizons littéraires.

Ainsi, lorsque sur les réseaux sociaux une jeune maison d’édition proposait de découvrir ses publications en échange d’un avis de lecture, je me suis empressé de proposer ma collaboration.

C’est ainsi que j’ai pu lire Dors et ne te réveille pas, un roman édité par Digital Publishers.

Le résumé

Et si le meurtrier se trouvait caché dans les rêves de la victime ?
Lorsque l’écrivain Christopher Maddock est retrouvé mort, la presse à scandale s’enflamme. Elle accuse le psychothérapeute londonien John Burgess d’avoir commis une erreur de traitement ayant conduit au suicide tragique de l’écrivain. Cependant, John se voit confier le journal intime de Christopher Maddock dans lequel il a consigné ses cauchemars.
Avec sa fille Poppy, John entame l’analyse des rêves de son patient et décèle ainsi de nombreux indices laissant entendre que la mort de celui-ci n’était pas un suicide. Néanmoins, les investigations de John attisent l’ire de puissants adversaires, le plongeant rapidement dans une inquiétude bien plus profonde que la simple pérennité de son cabinet…
Un thriller captivant pour les fans de Dan Brown et Nicci French.

Ce que j’en dis…

Il faut reconnaitre que le résumé est alléchant.

J’ai un goût prononcé pour les polars ou l’aspect psychologique joue un rôle important et lorsqu’un psychiatre ou n’importe quel psychothérapeute est de la partie, ça me donne toujours envie.

J’ai bien aimé l’aspect kafkaïen de cette histoire de psy qui se retrouve accusé de non-assistance à personne en danger suite au suicide d’un de ses nouveaux patients.

Je déplore néanmoins un certains nombre de boulettes dont je ne puis dire s’il s’agit de problèmes de traduction ou d’autre chose. Mais l’usage d’un terme tel que « promène-couillon » pour désigner ce qui m’a vaguement semblé être un moyen de transport fluvial me perturbe encore au moment où j’écris ces lignes.

Je suis allé vérifier, le terme existe effectivement : (Familier) (Péjoratif) (Navigation) Vedette qui permet aux touristes de réaliser de courtes croisières.

(Source https://fr.wiktionary.org/wiki/prom%C3%A8ne-couillon )

Pourtant je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir enrichi mon vocabulaire.

Parfois c’est la syntaxe qui est fautive.

Ils pénétrèrent dans un couloir sombre qui menait apparemment dans l’aile de la maison où Poppy n’avait pas encore été.

Vraiment, ça ne choque que moi ?

Puis il y a cette histoire de coupe de cheveux qui fait hérisser sur ma tête le peu qu’il me reste : Trinity, la journaliste a des dreadlocks … ou bien une coupe afro, en fonction des scènes.

Désolé, mais non, on ne peut pas confondre ces deux états capillaires, et on ne peut pas passer de l’un à l’autre dans le monde réel et pas non plus en littérature !

Et si l’auteur n’y connait rien dans le domaine, il n’a qu’à choisir comme personnage une journaliste blanche, c’est peut-être moins tendance mais ça lui évitera d’écrire des inepties.

Sinon ce n’était pas mal mais j’avoue que j’ai eu du mal à accrocher.

Peut-être parce que je n’ai jamais lu Harry Potter dont il est fait mention à de nombreuses reprises. Les références à l’apprenti sorcier sont si récurrentes que je me suis senti exclu de nombreux passages du livre.

Un dernier mot concernant l’usage fautif des balises : un titre est un titre, s’il n’est pas balisé en tant que tel il n’apparaitra pas sous cette forme dans l’ouvrage numérique. Tout simplement.

Bon, j’arrête là le massacre, je me rends bien compte que je n’arrive pas vraiment à parler de ce livre en termes élogieux.

Mais voilà un florilège d’avis positifs qui devrait contrebalancer ce sinistre article :

Ce qui tend à prouver que c’est peut-être simplement moi qui suis passé à côté.

À propos de l’auteur

Matthias Ernst est né dans le sud de l’Allemagne en 1980. Plus jeune, il est déjà passionné de littérature et écrivait ses propres nouvelles et romans. Dans ses polars, il combine ses deux plus grandes passions : l’écriture et la psychothérapie. Matthias Ernst vit er travail dans son pays natal et est également membre du SYNDIKAT, un groupe d’auteurs de littérature policière en langue allemande.

Dors et ne te réveille pas, de Matthias Ernst est édité par Digital Publishers.
L’ebook de 450 pages est vendu 6,99 €.
Paru le 30 novembre 2023.

Laisser un commentaire