Histoire de faire un peu de place sur ma table de nuit, j’ai décidé de lire ce roman qui y stationnait depuis vraiment trop longtemps. C’est un peu le problème quand on a trois ou quatre PAL : on ne peut pas les épuiser toutes au même rythme.
J’ai donc enfin lu La Diagonale des Reines de Bernard Werber aux éditions Albin Michel.

Le résumé
Deux femmes, deux destins, deux visions opposées du monde. L’une croit dans la force du groupe. L’autre en l’individualisme.
Leur duel est inévitable… laquelle aura l’avantage ?
Des années 1970 à 2050, entre guerres, attaques terroristes et espionnage, elles vont s’opposer sans répit et sans merci. Leur terrain de jeu s’étend aux quatre coins de la planète, devenue un échiquier géant dont les humains sont les pièces.
Ce que j’en dis…
Une des raisons pour lesquelles j’ai mis longtemps à lire ce livre c’est qu’il avait déjà été chroniqué ici par mon amie et collaboratrice Alsace Doller dont vous pouvez retrouver la brillante chronique ici.
Comme elle, je connais et j’apprécie Bernard Werber depuis Les Fourmis qui reste à ce jour un excellent souvenir de lecture.
La Diagonale des Reines ne me laissera malheureusement pas le même impérissable souvenir. D’abord parce que j’ai lu des livres axés sur le thème des échecs beaucoup plus intéressants, comme Fin de partie de Franck Brady (Aux Forges de Vulcain, 2021), ensuite parce que je n’ai pas réussi à croire à l’histoire.
Même si j’ai bien aimé le déroulement de l’intrigue et l’originalité du thème, je suis resté dans mon rôle de lecteur du début à la fin : je ne me suis pas identifié, ni immergé, j’ai lu un roman. Certes, j’ai tourné les pages avec plaisir et intérêt mais c’était davantage lié aux indéniables qualités d’écrivain de Bernard Werber qui sait comment mettre de la tension narrative dans un texte et au plaisir de retrouver des fragments de L’encyclopédie du savoir absolu et relatif plutôt qu’à une réelle envie de connaître le dénouement de l’histoire.
Par ailleurs, j’y ai vu une certaine forme d’acceptation intellectuelle des théories complotistes assez étonnante de la part d’un auteur qui m’a toujours semblé être aussi un penseur. Comme quoi, on peut se tromper.
En définitive, même si La Diagonale des Reines ne m’a pas véritablement déplu, je ne ferais certainement pas figurer ce roman parmi mes préférés de l’auteur. En revanche il m’a donné envie de renouer au plus près avec ses prochaines productions.
Dualité, quand tu nous tiens !
La Diagonale des Reines, de Bernard Werber est publié par les éditions Albin Michel.
Le livre broché de 460 pages est vendu 22,90€.
Paru le 28 septembre 2022.
