Comme bon nombre de passionnés, je suis abonné à la newsletter (ou infolettre pour les francophiles intransigeants) de plusieurs maisons d’éditions dont Les Arènes.

Or, il se trouve que dans sa newsletter (voir plus haut) Les Arènes propose (on n’accorde pas, il s’agit d’une personne morale) de remporter un livre dont il est fait mention dans la lettre par tirage au sort.

Je joue à chaque fois et j’ai été tiré au sort (merci le hasard !) pour recevoir Il était une fois l’escalade.

Le résumé

Grimper les parois, faire corps avec la roche, défier les lois de la gravité et repousser ses limites. Depuis des siècles, des pionniers audacieux ont participé à la grande histoire de l’escalade.

Des rochers de Fontainebleau aux blocs artificiels des Jeux olympiques, en passant par les Dolomites, El Capitan, les falaises du Verdon et les parois de l’Eiger, ce livre raconte pour la première fois en BD la même passion brûlante : trouver à mains nues le chemin vers le sommet.

Ce que j’en dis…

D’abord un grand merci aux éditions Les Arènes qui m’a envoyé la BD deux fois car le premier envoi s’était perdu en cours de route. (Je constate que c’est la deuxième fois que ça arrive depuis que j’habite à ma nouvelle adresse, si ça se reproduit je vais demander au facteur si nous partageons la même passion pour les livres…)

Commençons par préciser que si je ne suis pas totalement ignorant de cette discipline qu’est l’escalade, je ne l’ai pratiquée qu’une demi-douzaine de fois et que c’est donc plus la curiosité qui m’a amené à lire ce livre qu’un intérêt brûlant pour le sujet.

Mais franchement, j’ai bien fait.

D’abord il y a la couverture. Cette couverture est tellement incroyable ! La preuve en vidéo :

(Je suis en train de mettre des points d’exclamation partout moi ce matin…)

J’ai adoré cette BD (!).

D’abord parce que c’est un vrai livre d’histoire, très abordable parce qu’il se présente sous forme de bande dessinée et très exhaustif pour le peu que je sois capable d’en juger.

C’est une véritable encyclopédie de l’escalade en BD qui aborde l’évolution de la discipline que ce soit à propos des techniques, du matériel, des sites ou des grimpeurs.

Cette BD offre une très grande galerie de personnages (je ne connaissais que Patrick Edlinger, c’est dire si j’ai découvert beaucoup d’autres figures légendaires). J’ai été frappé par la ressemblance avec les originaux malgré l’apparente simplicité du dessin des visages.

L’esprit pointilleux s’étonnera : « Comment cela ? Il vient de dire qu’il ne connaissait que Patrick Edlinger … Comment peut-il savoir que les portraits sont ressemblants ? »

Ta perspicacité t’honore, admirable lecteur(trice) !

Et elle m’amène à parler d’un autre merveilleux atout d’Il était une fois l’escalade : les planches offrent souvent des QR codes qui dirigent le lecteur armé d’un smartphone vers des vidéos plus ou moins récentes, en noir et blanc ou en couleurs et c’est juste une idée géniale ! (Encore un.)

Je ne les ai pas toutes regardées mais puisque l’album est dans ma bédéthèque l’avenir m’appartient.

Un exemple de vidéo inside

J’aurais pu en choisir plein d’autres mais j’aime bien celle-là.

Le livre est donc complètement interactif.

Il m’a donné envie de me remettre à l’escalade. Je vais voir si je trouve un passionné désireux d’assurer un quinquagénaire pesant un bon quintal, paralysé du poignet gauche et du pied droit, qui a envie de chausser sa vieille paire de Super Gratton, il y a une salle près de chez moi.

Pour résumer, je pense vraiment que les pratiquants devraient avoir ce livre dans leur bédéthèque et que ceux qui ne sont pas forcément des grimpeurs prendront (comme moi) un immense plaisir à lire cette BD interactive vraiment superbe.

Il était une fois l’escalade, de Catherine Destivelle, David Chambre et Laurent Bidot est coédité par Les Arènes et les Éditions du Mont-Blanc.
La bande dessinée grand format (21 x 29,5 cm) de 196 pages tout en couleurs est vendue 27€.
Paru le 12 octobre 2023.