Tomozaki-kun est un loser ! d’Eito Chida

Désormais adepte de la saga Spy x Family, j’avais envie d’élargir un peu mon horizon dans l’univers si vaste du manga. Malheureusement ce milieu est infesté de spiritisme et j’en vins à me demander si le choix de mangas à ma convenance était si large que ça.

La dernière masse critique de Babelio, celle de mai, consacrée aux livres jeunesse et jeune adulte m’a donné la possibilité de découvrir une nouvelle série qui semble correspondre à mes critères en la matière : Tomozaki-kun est un loser, d’Eito Chida.

Le résumé

« La vie, c’est juste un jeu pourri ! »

C’est du moins ce que pense Fumiya Tomozaki, un jeune prodige des jeux vidéo, qui, paradoxalement, se trouve être tout en bas de l’échelle sociale dans le monde réel. Du moins, c’était le cas avant qu’il ne se rapproche de Aoi Hinami, ou « l’héroïne parfaite », qui excelle dans tous les domaines. Ces deux-là n’étaient pas destinés à se lier d’amitié, mais des intérêts communs vont les réunir. C’est à ses côtés que Fumiya se lance à la conquête du monde et de son propre bonheur.

Ce que j’en dis…

Une série pétillante à souhait, bourrée de bienveillance et pas dénuée d’humour.

Deux jeunes gens férus de jeux vidéos, les deux meilleurs joueurs de Super Attack Families, décident de se rencontrer irl (in real life). Surprise ! Ils sont dans la même classe : la n°2, Aoi est une élève modèle et très populaire, le n°1, Fumiya, est un garçon dévasté par un manque total d’amour-propre. Il n’est le meilleur que dans le monde virtuel et cela lui suffit.

Mais Aoi le bouscule un peu et se propose de devenir une sorte de coach de vie irl pour lui permettre de découvrir que ce qui fonctionne dans les jeux vidéo réussit aussi dans la vraie vie.

Dans ce premier tome prometteur, il va devoir atteindre trois objectifs en rapport avec la communication et les échanges avec de vraies personnes sous la conduite bienveillante mais très franche de sa nouvelle amie.

J’ai beaucoup aimé ce premier volet, qui, bien que destiné à un jeune public (n’est-ce pas le propre du manga ?) possède un véritable intérêt social à l’heure où de plus en plus de personnes – et pas uniquement des adolescents – sont frappés par une certaine forme de désocialisation dans l’ère post-Covid 19.

S’ouvrir aux autres dans la vraie vie peut effectivement constituer un véritable challenge pour certains et c’est une très bonne idée d’en faire l’objet d’un manga.

Précisons sous ce rapport que l’idée originale n’est pas d’Eito Chida qui se contente de l’adapter en images. L’œuvre originale est signée Yuki Yaku. Puisqu’il convient de rendre à César ce qui lui appartient…

Me voilà donc condamné par mon enthousiasme à suivre dorénavant une nouvelle série dont j’attend d’ores et déjà le deuxième volet avec impatience !

Tomozaki-kun est un loser ! d’Eito Chida et Yuki Yaku est édité par Delcourt.
Le manga de 176 pages est vendu 8,50€.
Paru le 5 juin 2024.

3 commentaires

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