Je ne suis pas un grand amateur de romance mais il m’arrive cependant d’en lire parfois, principalement lorsque je connais l’autrice. Ce sont souvent des autrices…

Je ne connaissais pas Claudine Thauvoye mais elle m’a très gentiment et humblement proposé son livre et la simple mention « Auteure belge d’un premier roman » sur le marque-page m’a donné envie de découvrir ce roman sentimental.

Le résumé

Quand Coralie se fiance au prince héritier du Wahawil, elle sait que sa vie va changer de manière radicale. Cependant, elle est loin d’imaginer la tournure que vont prendre les événements. Mal mariée à un prince peu charmant, elle n’est pas acceptée par l’aristocratie qui lui reproche ses origines sociales et son mépris du protocole. Coralie se raccroche alors à la seule personne l’acceptant telle qu’elle est : un Lord à la réputation sulfureuse dont les desseins sont peu louables.

Déchirée par des sentiments contradictoires, Coralie cédera-t-elle aux sirènes de l’amour ou se fondra-t-elle dans le moule de la fonction de princesse, désormais sienne ?

Ce que j’en dis …

Comme je le précisais en introduction, je ne suis pas un lecteur assidu de romance.

Pour autant, je pense que les amateurs du genre y trouveront de quoi combler leurs envies en la matière.

Une roturière qui devient princesse constitue sans doute la trame du rêve de nombreuses jeunes filles ou jeunes femmes depuis la nuit des temps.

Claudine Thauvoye invite à la découverte d’un royaume fictif, le Wahawil, créé pour les besoins du roman, extrêmement bien détaillé dans la dernière partie de l’ouvrage.

Le récit est à la première personne, c’est la voix de Coralie, cette jeune Belge devenue princesse, sous la pression des avances du prince héritier Edward. (On entendra aussi parfois les voix de son Prince de mari et du Lord qui cherche à la séduire).

Elle n’a pourtant rien d’une prétendante à ce genre de destinée : des parents communistes, elle-même est plutôt séduite par les idées indépendantistes de certains jeune Wahaques (les créoles du Royaume) que par la gloire de la couronne. Par ailleurs, Coralie aime traîner dans les bars, fumer, boire de la Guiness et se déchainer dans la fosse durant des concerts de hard-rock (précisons que l’histoire se déroule dans les années 80).

Mais d’un autre côté elle est la proie rêvée pour ce genre d’histoire : jeune vierge timide et cérébrale elle s’émeut facilement et peine à garder le contrôle de ses sentiments.

Prise entre un mari qui l’ignore au profit de sa maîtresse et un coureur de jupon qui lui témoigne un intérêt particulier, prisonnière d’un système royaliste qui l’étouffe et au sein duquel elle ne trouve pas sa place, elle semble paumée du début à la fin.

Claudine Thauvoye livre tellement de détails sur la fonction de princesse de la pauvre Coralie que je me suis parfois demandé s’il ne s’agissait pas d’une autofiction plutôt que d’un roman sentimental.

Mais non, le royaume du Wahawil n’existe pas, Coralie non plus, mais l’autrice est bien réelle et ce premier roman pourrait bien être le commencement d’une carrière de romancière de littérature sentimentale ou plus générale…

Quelques mots sur l’auteure

Claudine Thauvoye vit en Belgique. Elle est mariée et a deux enfants. Agrégée en commerce et secrétariat, elle enseigne ces différentes matières tant dans le secondaire supérieur qu’au niveau bachelier.

Elle réalise la majeure partie de sa carrière dans l’enseignement de promotion sociale. Elle est également intendante et cuisinière bénévole pour le mouvement de jeunesse de sa commune. Ses passe-temps favoris sont le voyage, les visites au musée, le sport, le cinéma et la littérature.

Après de longues ébauches, elle décide de coucher sur papier les histoire nées dans son esprit qui l’accompagnent depuis des années.

99 roses rouges – Coralie, de Claudine Thauvoye est publié par les éditions Vérone.
Le livre broché de 348 pages est vendu 25 €.
Paru le 14 septembre 2022.